“Power skills” pour débloquer votre potentiel maximum

Découvrez pourquoi, parmi tant d’autres compétences dont nous avons besoin, les power skills sont devenues si cruciales pour réussir dans le monde du travail en préservant sa santé mentale.

Avez-vous ressenti un besoin de compétences qui vous donneraient la capacité de relever les défis rencontrés dans les nouveaux modes de travail, à distance ou hybride?

Les entreprises dont la norme était le travail en présentiel ont davantage ressenti les effets de la distanciation sur la productivité de leurs équipes et ont affirmé la nécessité de requalifier un grand nombre de leurs collaborateurs. Mais nous ne parlons pas ici de compétences techniques ou même digitales. Nous faisons référence aux “power skills”, les compétences fondamentales pour tout cadre ou entrepreneur cherchant à réussir dans le contexte actuel.

Les leaders qui auront le plus développé ces power skills seront les plus recherchés sur le marché, de même que les entreprises les plus attractives seront celles qui investissent dans la formation de leurs collaborateurs afin qu’ils développent ces compétences. 

Les professionnels qui ont traversé les deux dernières années en maintenant un niveau de performance élevé et de bons résultats sont ceux qui avaient les plus hauts niveaux de tolérance au stress, de résilience et de capacité à s’adapter aux changements rapides du marché et des modes de vie.

Comprenez pourquoi les “ power skills” sont devenues si importantes pour vous permettre de débloquer votre potentiel maximum dans le travail à l’avenir, sans perdre votre santé mentale.

Pourquoi “power skills”?

Il y a peu, ces capacités comportementales, connues sous le nom de “soft skills” ou “compétences humaines”, se sont vues redéfinies comme “power skills”. Et cela parce que le contexte a démontré l’importance de leur rôle en terme de capacité de travail. Capacité à collaborer, capacité à communiquer de manière effective, capacité à mener, et à prospérer même face à l’incertitude.

Selon un analyste de l’industrie globale, Josh Bersinl’idée que l’on devrait requalifier les “soft skills” en "power skills" a d’abord été mentionnée par l’un des intervenants dans une conférence aux États-Unis.

"Ces aptitudes ne sont pas “soft” - elles sont hautement complexes, on met des années à les acquérir et leur cadre évolue en permanence. Prenez le nombre de compétences nécessaires pour être CEO: “volonté d’être flexible, agile et adaptable aux changements”. 

Rien que ça, c’est un bagage énorme, des traits de personnalité, de mentalités, d’aptitudes et d’expériences”, affirme Bersin.

Gustavo Oliveira, CEO de DeRose – The Power Skills Platform, says that these skills are the intrinsic abilities of human beings. And, today, they are essential for overcoming the difficulties, challenges, complexity, volatility, and acceleration of the world. He says that “unlike soft skills, whose main purpose is to smooth professional relationships, power skills increase the professional’s potential to face the uncertain and rapidly changing scenario in which we live today”.

Selon une recherche de chez IBM, les compétences que l’on classifie dans les soft skills sont celles responsables de la capacité d’adaptation, de changement et d’adaptabilité des professionnels ou des entreprises. Des compétences sur lesquelles repose la capacité à être plus performant dans le monde du travail et sur le marché actuel.

"Les powers skills ont toujours formé une partie importante de l’apprentissage dans l’univers du travail, et leur importance est devenue encore plus cruciale à mesure que la force de travail dans le monde entier s’est retrouvée à naviguer à travers les changements des dernières années. Rendre les collaborateurs aptes à développer leurs power skills concernant la communication, la collaboration et les changements de direction sont les clefs pour construire des sociétés agiles et des cultures d’entreprises robustes”, affirme Melissa Daimler, directrice de l’apprentissage chez Udemy.

Le Bien-Être Mental comme power skill fondamentale

Face à ce contexte, très souvent chaotique, le bien-être mental est devenu la power skill fondamentale au développement de toutes les autres compétences comportementales citées dans le rapport Future of Jobs 2025, du Forum Economique Mondial, et qui sont:

• Active learning and learning strategies
• Complex problem solving
• Critical thinking and analysis
• Emotional intelligence
• Reasoning, problem solving and ideation
• Creativity, originality and initiative
• Leadership and social influence
• Analytical thinking and innovation
• Resilience, stress tolerance and flexibility

Fernanda Neis, CFO de DeRose - The Power Skills Platform, affirme que les power skills sont celles que nous améliorons à travers les relations avec des personnes qui les ont incorporées, qui ont de l’expérience dans leur application concrète et par conséquent deviennent des exemples de ces aptitudes. 

"Vous pouvez former une personne pour qu’elle programme un ordinateur, pour qu’elle fasse une vente, pour qu’elle enseigne un contenu, à travers des vidéos et des livres, mais les power skills ont besoin de temps pour mûrir et d’un accompagnement par des personnes qui s’exercent déjà au quotidien à développer ces capacités”, affirme Fernanda.

Les power skills sont très souvent plus pertinentes que les compétences techniques ou les compétences digitales

Une enquête de IBM affirme que les compétences digitales continuent d’être pertinentes, particulièrement avec la transformation digitale accélérée, mais démontre aussi que les power skills les ont souvent déjà dépassées en termes d’importance pour relever les défis actuels et à venir.

Développer vos compétences techniques et digitales peut constituer une stratégie pour augmenter votre adaptabilité aux changements du marché. Mais, comme en témoignent les dernières années, ces compétences n’ont pas été suffisantes pour éviter une augmentation de l’absentéisme, du turnover, de la perte de talents et une chute de la productivité.

Bien au contraire, c’est justement le manque d’intérêt pour le bien-être mental et le développement de la tolérance au stress, de la résilience et de l’adaptabilité qui a fait que la santé des leaders et des collaborateurs s’est autant dégradée.

Développer les power skills pour attirer et retenir les talents

Une autre enquête de Mckinsey a révélé que plus de la moitié des professionnels qui avait quitté leur emploi dans les 6 derniers mois ne se sentait pas valorisée par l’organisation (54%), par leur manager (52%), ou n’avait aucun sentiment d’appartenance (51%). 

Avec plus de 60 ans d’enseignement dédié à la reprogrammation comportementale, le Professeur DeRose décrit les capacités principales que les cadres ont besoin de développer aujourd’hui comme étant celles qui leur permettent de cultiver de bonnes relations humaines, en particulier l’empathie.

"Si les relations entre les entrepreneurs eux-mêmes, et entre ceux-ci et leurs équipes sont plus fluides, basées sur la conciliation plutôt que sur le conflit, le lieu de travail devient un endroit où le collaborateur a envie d’être. Et si un directeur haut placé entretient de bonnes relations avec la direction intermédiaire, par un effet de miroir, ces leaders entretiendront de bonnes relations avec leurs équipes, et ainsi de suite” affirme DeRose.

De cette manière, le collaborateur a envie de grandir avec l’entreprise, et cette dernière devient plus attractive pour attirer mais aussi retenir les talents, cultivant un contexte où chacun se sent accueilli et fournissant les outils pour que chacun débloque son potentiel maximum.

Une culture d’adaptabilité et d’apprentissage continu

Une des conclusions de l’ enquête Mckinsey Building workforce skills at scale to thrive during—and after—the COVID-19 crisis, c’est que les entreprises ont besoin de développer les compétences de leurs équipes de manière intégrée. Parmi les compétences prioritaires se trouvent la capacité de mener et de gérer des personnes, la pensée critique et la prise de décisions, ainsi que la gestion de projets.

Selon Mckinsey, il faut "construire des cultures dans lesquelles les compétences et les formes de travail nouvelles ou en évolution puissent être développées, et où l’adoption de l’apprentissage continu soit la clef pour la pertinence sur le lieu de travail. Et les leaders doivent faire cela en même temps qu’ils embarquent dans une expérimentation organisationnelle plus vaste: déterminer comment sera le monde du travail dans un contexte post COVID-19”.

Face à ces données et à cette réalité, je vous invite à changer la manière dont vous vous référez à ces compétences comportementales, convaincu qu’en les développant, vous-même et avec vos équipes, vous apporterez la force nécessaire pour que chacun prospère au travail et dans la vie. 

Au travail, en développant le leadership qui conduira les équipes et les entreprises à travers les défis à venir. Des leaders qui vont prendre la tête dans le processus de construction d’une nouvelle culture d’entreprise faite d’adaptabilité et d’innovation, avec un climat général motivant qui inspire confiance et qui encourage la cohésion et le sentiment d’appartenance.

Dans la vie, en offrant les conditions pour que chacun réalise ses rêves et ses objectifs, en profitant du présent et en se réalisant avec un sentiment de sens profond, concilié avec le succès professionnel.